Offrir, pendant une journée, les compétences de ses salariés au profit d’associations à impact positif (écologie, éducation, solidarité), c’est le pari réussi du 1er Défi We Act qui se tenait à Angers le 12 octobre dernier.
Engagée & passionnée, Charlotte, fondatrice de We Act, est convaincue que les associations porteuses de projets favorisent le bien-être et le développement de nos territoires. Or, ces dernières sont souvent plus concentrées sur leurs projets que leurs méthodes de travail : « les associations manquent de moyens, les bénévoles sont de plus en plus volatiles et il y a peu d’actifs. Les besoins de compétences en terme de communication, de gestion, de méthodes de travail sont importants. »
Faire vivre le mécénat de compétences c’est mettre ses salariés au profit d’associations et faire collaborer deux acteurs « qui ont beaucoup à s’apporter. »
Venant d’un grand groupe, Charlotte sait que le monde associatif et celui de l’entreprise sont complémentaires. Mais il fallait créer les conditions d’une rencontre et c’est chose faite grâce au Défi We Act : « C’est une journée évènement qui demande peu de temps à l’entreprise et qui permet de montrer la force d’entraide en vivant un moment d’intelligence collective. Ça donne du sens et ça valorise ceux qui offrent leurs compétences. »
Quand Charlotte a sollicité Sens&co pour l’accompagner dans la conception et l’animation, nous avons été très heureux de participer à cette belle cause : « J’ai été formée à l’intelligence collaborative par Sens&co. C’est à cette occasion que je me suis rendu compte à quel point leur état d’esprit et leur expertise correspondaient à ce que je recherchais. »
« Tout au long de la conception, Elise et Albane m’ont challengé et poussé dans mes retranchements, à faire totalement confiance au groupe et dans le collaboratif »
Pour Elise, office manager chez Sens&co, le fait de challenger Charlotte avait pour but de lui faire prendre du recul et de la hauteur par rapport à la journée. Elle ajoute « Quand nous challengeons ce n’est pas pour embêter, c’est pour être sur que l’évènement sera bien aligné avec les attentes de l’organisateur. C’est aussi pour lui permettre de lâcher prise et avoir confiance dans ce qui émergera du collectif pendant la journée. »
Au terme de la journée Charlotte nous explique :
« Les associations sont toutes reparties avec des plans d’actions et des idées claires. Elles ont été touchées par l’énergie et l’enthousiasme de toutes ces personnes qu’elles ne connaissent pas et qui veulent faire bouger leur cause. Et qui sait… devenir de futurs bénévoles ?
De leur côté, les salariés ont aimé cette parenthèse pleine de sens, de travailler pour des causes positives.
Mais tous ont partagé leur volonté de mettre en oeuvre des systèmes d’intelligence collaboratif. Au final, ils voient l’intérêt du timing méthodique et un peu serré ! »
Une énergie positive que partage Charlotte : « J’aimerais faire plusieurs défis par an organisés dans d’autres villes. Avec ce trio collectivité-entreprise-asso, on multiplie le gagnant-gagnant-gagnant : ce n’est pas seulement parce que j’aide une asso que j’ai passé une bonne journée. C’est grâce aux rencontres, aux challenges. »